Où boulotter rue de Paradis ?

La rue de Paradis dans le 10ème est en train de devenir la rue du paradis de la food. Beaucoup d’adresses veggie mais pas que : il y a aussi la meilleure planque à panini de Paris, l’adresse de la plus scandaleuse des brioche perdue et le bistro qui emmène la fourchette entre France et Brésil.

  • Pressing

Il y a panini et panini.
Il y a ceux qu’on mangeait à la cafet’ au lycée, entre deux cours de SVT, même que c’était bien plus cool que de manger à la cantine. Et puis le midi il y a les panini de Pressing, des panini de chefs avec produits sourcés de méga qualité.
La baffe c’est ce pain de chez Gontran Cherrier qui est d’une croustillance fabuleuse.
A manger avec les doigts, évidemment.

Où ? 1 bis rue de Paradis, Paris 10ème.

  • 14 Paradis

Au numéro 14, Alexandre Ney accueille avec le grand sourire et Hugo Pinto cuisine comme il a si bien appris chez Michel Troisgros et Cyril Lignac : les deux font la paire pour faire passer le bon moment.
Dans les assiettes du chef, il y a la générosité, les saisons, les bonnes cuissons et les sauces qui font plaisir.
Les yeux rivés sur les photographies bleu piscine de Slim Aarons et sur le mur street art option auréole, on passe du saumon signature comme un sashimi cru-cuit avec une sauce umami qui fait saliver, au magret caramélisé, puis à la fameuse et scandaleuse brioche perdue au caramel beurre salé.
La nouvelle carte joue à fond sur les tapas, pour profiter de l’été, trinquer et partager un fish & chips, un tarama à la truffe ou un ceviche de daurade royale au fruit de la passion avec vue sur la rue bouillonnante.

Où ? 14 rue de Paradis, forcément.

  • Bistro Paradis

Brazil vibes par ici ! Ça cuisine français, du côté bistronomique de la force, mais avec des notes brésiliennes qui sonnent comme un air de samba. Cette table, c’est un voyage entre la France et le Brésil et c’est aussi une histoire d’amitié entre le chef brésilien Alexandre Furtado et Yoann Dinh qui prend soin des vins et des gens.
Au déjeuner, c’est le bon plan du quartier avec une cuisine travaillée à prix si doux (menu à 18 ou 23€) : pour preuve, cette petite bombe d’œuf mollet pané en croûte d’herbes avec quinoa et émulsion aux morilles.

Où ? 55 rue de Paradis, Paris 10ème.

Marie

Bonhomie

Chez Bonhomie, Chris Smith cuisine la Méditerranée. Ses assiettes sont le soleil incarné et incarnent justement le souvenir des grandes tablées partagées. Elles sentent les épices, l’huile d’olive, le thym, le citron, le miel et les vacances.
Le chef est heureux d’être là et ose même un couscous revisité – il fallait oser – à la feta & tapenade ou sa version du labneh parfumé au raz el hanout.

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Anna, table à partager

Que ceux qui aiment déjà Tannat, viennent trinquer chez Anna à coup de caipi passion-estragon ou de jolies quilles natures.

Chez Anna, on partage. C’est la grande mode mais pas de déjà-vu ici dans ce nouveau bar à manger du 11ème, les assiettes passent du côté frenchie de la force – soupe à l’oignon, pâté en croûte – à un visage plus exotique – ceviche, riz soufflé, churros de poulpe.

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Les Résidents, chefs tournants.

Le lieu existe depuis des années mais Caroline et Gauthier ont pris le virage à 360° pour tout changer, du sol au plafond, des cuisines jusqu’au nom.
Ils ont fait vivre Les Grandes Bouches pendant 8 ans, place maintenant aux Résidents. Ils troquent donc leurs toques de chefs-propriétaires pour la casquette de dénicheurs de talents : ici, les murs resteront mais les chefs changeront au fil des saisons.

Et le 1er chef de file n’est pas des moindres, Mathieu Moity a été appelé à la barre : fini Iratze, le gaillard a posé ici ses casseroles pour 6 mois tout pile, jusqu’à juillet prochain.
Il faut le suivre et ça n’a pas l’air de tout repos car le basque s’amuse à changer le menu plusieurs fois par jour (ou par heure) : ça bouillonne là-dedans !

Et il aime bien aussi bousculer : arrivage de la lotte fumée avec du fruit de la passion ou du crémeux au bleu d’Auvergne avec une glace à la betterave et le tartare de veau s’en va prendre l’air de la mer avec ses moules en escabèche.
L’électron libre et fier de l’être, a appris auprès de grandes têtes d’affiche comme la famille Bras, René Redzepi ou encore Iñaki Aizpitarte.

De l’ail de Jean-Marie Caillot de la Marne aux Saint-Jacques de Saint-Malo, on peut suivre ici la provenance des produits à la trace sur la carte qui met plus qu’en valeur les producteurs et artisans.
De la volaille fermière de Dordogne au cabillaud de St Guénolé, les cuissons sont remarquables, du genre vraiment remarquables.

En plus de leur résidence pendant plusieurs mois, les chefs pourront bénéficier d’une structure de conseils pour les aider à s’envoler : levée de fonds, montage juridique, business plan, élaboration de la carte, etc.
Le couple bichonne ses poulains.

Les Résidents
Menu entrée/plat/dessert à 45€ ou Menu Dégustation en 5 étapes à 60€.
78 rue de Lévis, Paris 17ème / Métro Villiers ou Malesherbes

Marie