Le Lulli, la table du Grand Hôtel du Palais Royal

Toute première fois que Jean-Baptiste Orieux occupe un poste de chef et on sent déjà qu’il est à la recherche du goût et du bon. Passé d’abord par le Lutetia et le Fouquet’s Barrières, il a maintenant pris les rennes des cuisines du Lulli, le restaurant du Grand Hôtel du Palais Royal
Sa ligne de conduite, c’est de mettre le produit au cœur. Au cœur de tout.

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Les Résidents, chefs tournants.

Le lieu existe depuis des années mais Caroline et Gauthier ont pris le virage à 360° pour tout changer, du sol au plafond, des cuisines jusqu’au nom.
Ils ont fait vivre Les Grandes Bouches pendant 8 ans, place maintenant aux Résidents. Ils troquent donc leurs toques de chefs-propriétaires pour la casquette de dénicheurs de talents : ici, les murs resteront mais les chefs changeront au fil des saisons.

Et le 1er chef de file n’est pas des moindres, Mathieu Moity a été appelé à la barre : fini Iratze, le gaillard a posé ici ses casseroles pour 6 mois tout pile, jusqu’à juillet prochain.
Il faut le suivre et ça n’a pas l’air de tout repos car le basque s’amuse à changer le menu plusieurs fois par jour (ou par heure) : ça bouillonne là-dedans !

Et il aime bien aussi bousculer : arrivage de la lotte fumée avec du fruit de la passion ou du crémeux au bleu d’Auvergne avec une glace à la betterave et le tartare de veau s’en va prendre l’air de la mer avec ses moules en escabèche.
L’électron libre et fier de l’être, a appris auprès de grandes têtes d’affiche comme la famille Bras, René Redzepi ou encore Iñaki Aizpitarte.

De l’ail de Jean-Marie Caillot de la Marne aux Saint-Jacques de Saint-Malo, on peut suivre ici la provenance des produits à la trace sur la carte qui met plus qu’en valeur les producteurs et artisans.
De la volaille fermière de Dordogne au cabillaud de St Guénolé, les cuissons sont remarquables, du genre vraiment remarquables.

En plus de leur résidence pendant plusieurs mois, les chefs pourront bénéficier d’une structure de conseils pour les aider à s’envoler : levée de fonds, montage juridique, business plan, élaboration de la carte, etc.
Le couple bichonne ses poulains.

Les Résidents
Menu entrée/plat/dessert à 45€ ou Menu Dégustation en 5 étapes à 60€.
78 rue de Lévis, Paris 17ème / Métro Villiers ou Malesherbes

Marie

Le Duc, pêche miraculeuse.

On dit de lui que c’est le meilleur restaurant de poissons de Paris, et même de France.

Le Duc a soufflé ses 50 bougies mais pas de houle à l’horizon : c’est toujours the place to go pour découvrir la mer sous toutes ses coutures.
C’est dans ce navire tout en bois du Boulevard Raspail qu’est d’ailleurs né le premier tartare de poisson. Ici, le cru est roi et Pascal Hélard, le chef depuis plus de 20 ans, adore le travailler en suivant son inspiration et les arrivages.

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Guide Micheline 2018

2017, c’est l’année où Micheline est sortie de l’ombre, celle faite par son mari Le Bibendum qui lui vole la vedette depuis toujours. Chaque jour, elle a arpenté Paris et le monde, à pied ou en uber, pour dénicher le meilleur, pour rencontrer les chefs et raconter leurs histoires.
Micheline reprend aujourd’hui du service pour son deuxième guide du meilleur du meilleur, de la street food aux étoilés, de Paris jusqu’au bout du monde.

Meilleure claque dans la gueule : Maaemo en Norvège. Pour la valse des serveurs, pour cette crème de King Crabe et la cérémonie du pain.

Et Porte 12 pour son menu en 7 services où il se passe quelque chose dans chaque assiette. Sauce XO from Hong-Kong, œuf qui surprend, umami & compagnie.

Meilleur kebab : le kebab revisité de Balagan, à lécher.

Meilleur brunch : La Réclame pour le cocon où l’on se sent bichonné avec ces produits et cet œuf poché exceptionnel à la crème de cèpe, huile de truffe et noisettes du Piémont.

Meilleure fondue : la fondue chinoise de Fondue Factory, amusante, bien parfumée et à volonté.

Meilleur endroit pour commander toute la carte : Jones et Marrow, pour leurs assiettes très très cuisinées. Lire la suite de “Guide Micheline 2018”

Amadaé

Derrière les assiettes d’Amadaé, bistrot du quartier Montorgueil, il y a une jolie histoire père & fille. Une passion pour le vin avec une affection toute particulière pour la Vallée du Rhône du côté du père et une envie de faire plaisir et de faire du bon du côté de la fille.

« Et si on ouvrait un resto ensemble, tu ferais la carte des vins et je m’occuperai du service ? »

C’est parti, et en salle et en cuisine, c’est girls only avec Laura, la fille qui sert et conseille et la chef japonaise Kayori Hirano, fraîchement débarquée de son poste de sous-chef de l’Hôtel Peninsula. On est ici en plein cœur de la cuisine française avec des touches nippones par-ci, par-là, qui emmène vers l’ailleurs.

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Maaemo, l’étoile du Grand Nord

Mettre son nom sur une liste d’attente pour tenter sa chance dans le restaurant le plus prisé d’Oslo, c’est un peu comme envoyer une bouteille à la mer. Normalement, c’est trois mois d’attente minimum pour avoir la chance d’entrer chez Maaemo et de faire partie des 8 tables du jour.
Et là, le fameux mail qui dit qu’une table s’est libérée. Bonheur !

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